Le Fleuve Congo, les rivières et d'autres cours d'eaux sont devenus les principaux sites de décharge des déchets pour des populations riveraines. Ces pratiques constituent une menace pour la qualité d'eau et pour l'écosystème. Plusieurs habitants n'ont pas accès à l'eau potable et souffrent ainsi des maladies hydriques. Grenoble révèle que beaucoup de facteurs contribuent à la pollution de l'eau. Les rejets de produits chimiques par les usines (azote, phosphate), les produits ménagers(d’entretien), les engrais, les déchets (bouteilles plastiques) et les marées noires. Cette pollution entraîne l'apparition des maladies elles que le choléra, le cancer et la disparition des espèces animales et végétales. Cliquez ici
Dans certaines provinces comme l'ex-province du Katanga, beaucoup de cours d'eau sont exposés à la pollution provoquée par l'activité minière intense dans ce coin. Ce qui fait perdre à l'eau sa qualité. "Les conséquences de la pollution des cours d’eau sont la présence des teneurs élevées des métaux lourds rejetés par les industries minières. Selon les normes environnementales la quantité requise du cuivre pour un litre d’eau est de 0.16 mg contre 30 mg et 135 mg de zinc contre 1.16 g que l’on retrouve dans les eaux Katangaises", expliquait sur les ondes de Radio Okapi, l'environnementaliste Théodore Lokakao.
L'eau potable est une denrée rare pour les populations congolaises qui habitent les milieux ruraux et certaines grandes villes. A Bukavu, une étude a été réalisée sur les rivières Mpungwe emilieu rural et Kahuwa en milieu urbain pour évaluer le degré de pollution de ces deux cours d'eau comme l'indique cette revue électronique en sciences environnementales comme vous pouvez la lire en entièreté ici
Les résultats obtenus ont montré que durant la période d’étude, la rivière Kahuwa était pluspolluée que la rivière Mpungwe. Les sources de ces nutriments sont généralement les effluents domestiques, les fosses septiques, les érosions provenant de l’agriculture, les rejets des industries et rejets des déchets divers qui ne sont pas réglementés. La ville de Kinshasa présente un visage aussi noir que les autres précitées. A en croire environews la capitale congolaise fait face à moult facteurs qui menacent de polluer ses eaux notamment la gestion chaotique des déchets plastiques.
Des grandes étendues d'eau sont recouvertes des bouteilles en plastiques et autres détritus, même la qualité d'eau distribuée par la société nationale de distribution d'eau n’est peut-être pas correctement traitée avec les problèmes qu’elle connait peut-on l'apprendre de Steve Bondo, expert en eau: “L’eau qui est offerte par la Regideso est une eau traitée et dont la qualité permet à ce qu’elle puisse etre utiliséé et bue. Mais avec toutes les difficultés que connait la Regideso, c’est hypothétique” renseigne-t’il. Certains cours d'eaux deviennent invisibles à certains biefs, recouverts totalement des déchets comme le montrent ces images de France 24. Vidéo
Des grandes villes de la RDC sont menacées par des maladies hydriques chaque année. En 2013, 27.011 cas et 367 décès de cholera ont été enregistrés, dont près de 50% étaient attribués à l’épidémie du Katanga. Rapport