La société brassicole BRACONGO a lancé depuis ce lundi 16 mars les inscriptions au Prix Pierre Castel 2020. Ce dernier consiste à identifier et soutenir de porteurs de projets innovants qui contribuent au développement économique, social et environnemental. Les inscriptions se feront du 16 mars au 17 avril 2020 et il faut remplir des critères pour que le dossier de candidature soit sélectionné. Les trois premiers bénéficieront des dotations de la part de fonds de dotation Pierre Castel.
Le prix Pierre Castel récompense pour un montant de 15 000 euros, un an de formation et l’accompagnement personnalisé pour le développement du projet, le meilleur porteur de projet dans le domaine de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’agritech. Le deuxième lauréat lui, se verra remettre une récompense de 5 000 euros et disposera aussi d’un an de formation. Le troisième bénéficiera d’une formation entrepreneuriale certifiante par e-learning avec le Centre du Commerce International.
Pour participer à ce prix des conditions sont posées notamment être de nationalité congolaise, avoir entre 18 ans et 45 ans, être à la tête d’une entreprise enregistrée au RCCM, disposer d’un compte d’exploitation pour l’année 2019 et résider en RDC.
Pour cette année le prix Pierre Castel se concentre sur les provinces de l’Ouest de la RDC à savoir le Kongo Central, Kinshasa, Mai-Ndombe, Kwilu et Kwango. L’initiative a été établie par le Fonds Pierre Castel depuis 2018 attribuant ce prix à un lauréat, jeune entrepreneur, dont l’action ou le projet porte le sur l’agriculture, l’agroalimentaire (transformation végétale), et l’agritech et/ou des agroressources pour contribuer au développement des territoires africains et aux dynamiques d’échanges avec les territoires français. Pour plus des précisions, consulter le site de l’entreprise.
Avec plus de 80 millions d'hectares, dont moins de 10 % seulement sont exploités, la République Démocratique du Congo possède l'espace cultivable disponible le plus étendu de la planète derrière le Brésil. Le pays ne dispose pas d’un budget conséquent pour octroyer de crédits agricoles aux différents entrepreneurs évoluant dans le secteur. Un autre frein au développement agricole est la loi agricole du 24 décembre 2011 selon financial afrik. A son article 16, cette loi impose que la majorité de ces entreprises du secteur soient détenues par des nationaux, ce que redoutent les grands investisseurs étrangers.
Rodrick Bendi