Le parti politique le Rassemblement du Peuple pour la Démocratie et le Renouveau «RPDR», de Bob Bolabwe dénonce ce qu’il qualifie de « mauvaise gouvernance du régime Tshisekedi au pouvoir ». Yannick Kwazi, cadre de ce parti en exil en France, a estimé mercredi 9 février 2022 que la persistance de l’activisme des groupes armés dans l’est de la RDC constituait une preuve de cet échéc.
Pour Yannick Kwazi, la nation congolaise est en péril.
« Le pays est détruit chaque jour par les actes de violations de la constitution, des pillages de nos ressources naturelles, les détournements de fonds publics et tant d’autres choses. Entre temps rien ne marche, la pauvreté pèse toujours sur la vie des Congolais et la situation à l'Est est toujours inquiétante », se désole cet homme politique, estimant que l'état de siège reste jusque-là un simple slogan.
« Sur le terrain, la population est toujours massacrée, comment voulez-vous changer les choses pendant qu'on a des autorités qui n'ont pas été élues par la population », déclare-t-il, en regrettant au passage ce qui lui semble être une installation de la dictature dans le pays. En témoigne, d’après lui, la désignation de nouvelles autorités de la CENI, la Commission électorale nationale indépendante sur fonds de désaccords entre parties prenantes à ce processus.
« Aujourd’hui, on voit l’instauration petit à petit d’une dictature dévastatrice avec l’installation de Denis Kadima qui provoquera certes beaucoup de contestations en 2023. Au Congo, tout le monde parle de 2023, vous oubliez qu'ils sont en train de préparer la tricherie avec l’actuel président de la CENI, » a-t-il insisté.