Chefs d’Etats et responsables ministériels de haut niveau des pays des Grands Lacs se retrouvent ce jeudi 24 février à Kinshasa au dixième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre d’Addis Abeba qui fête à la même occasion son 9è anniversaire. Cet accord a été signé à Addis Abeba, particulièrement par les pays limitrophes de la République Démocratique du Congo (RDC), plus l’Union africaine et la SADC, tous au titre de garants.
L’Accord-Cadre d’Addis Abeba vise la paix et la sécurité dans la sous-région. Chaque année, les pays garants doivent en faire une évaluation, notamment en rapport avec les conflits qui, à l’origine, ont motivé la mise en commun des efforts des pays concernés. Sur les neufs pays, au moins six ont confirmé la présence de leurs Chefs d’États dans la capitale congolaise. Pour d’autres, ils seront représentés à un haut niveau, soit par les Chefs des Gouvernements, soit par leurs ministres des Affaires étrangères ou encore par leurs ambassadeurs.
Des institutions continentales et internationales, l’Union africaine est représentée par le président de sa Commission, Moussa Faki, tandis que les Nations Unies ont dépêché leur secrétaire général adjoint, Jean Pierre Lacroix. Il en est de même du président burundais, Evariste Ndayishimiye, arrivé à Kinshasa depuis mercredi.
Selon la presse présidentielle, les travaux du 10è sommet du Mécanisme Régional de Suivi des Accords d’Addis Abeba auront lieu sur un site aménagé près de l’entrée principale de la Cité de l’UA et occuperont les participants toute la journée de ce jeudi 24 février 2022.