Lors de sa rencontre ce mardi 31 janvier au Palais de la nation avec le souverain pontife, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a évoqué plusieurs défis que doit relever son pays notamment la situation sécuritaire dans l'Est en proie aux violences depuis plus de trois décennies. Il a par ailleurs dénoncé les injustes que connait la RDC à cause de ses minerais.
"Au cours de trois dernières décennies, cette hospitalité qui nous caractérise a été mise à mal par les ennemis de la paix et les groupes terroristes venus essentiellement des pays voisins », a t-il fait savoir.
Et de poursuivre : "Ce malheur qui dure depuis plus de 30 ans, fait aujourd'hui partie de notre territoire en proie à ces violences et fait de cette zone, une zone en rupture de paix. Outre les groupes armés, les puissances étrangères avides des minerais contenus dans notre sous sol , commettent avec l'appui direct et lâche de notre voisin le Rwanda des cruelles atrocités faisant ainsi de la sécurité, le premier et grand défi du Gouvernement"
Pour sa part, le pape François a, en plus de vanter les richesses de la RDC, il a également appelé à l'unité tous les peuples congolais.
"Je viens à vous comme un pèlerin de réconciliation. La situation d’insécurité que vit la RDC est insupportable. Vous avez une valeur , l’Eglise croit en vous . Le Congo est semblable à un diamant rare. Que la violence et la haine quittent nos cœurs" , a-t-il déclaré.
Dans un communiqué rendu public le 18 janvier dernier, la RDC demande à la communauté internationale de prendre ses responsabilités en sanctionnant, selon leurs mécanismes et règles propres, les autorités rwandaises et les dirigeants du M23 qui ne cessent de violer le droit international ainsi que les droits fondamentaux de l'homme dans sa partie Est.
Le Gouvernement congolais avait par ailleurs souligné "qu'il n'entend point faiblir ni transiger avec personne quant à ce"