Suite à un arrêté signé le 7 juin par le vice-premier ministre et ministre de l'économie nationale Vital Kamerhe, les prix des carburants sont revus à la hausse dans différentes zones d'approvisionnement de la République démocratique du Congo.
Cette hausse de prix est justifiée par le fait de préserver l'équilibre du système d'approvisionnement en produits pétroliers et de renforcer la gestion de la subvention pétrolière tout en maîtrisant la défense fiscale et le coût budgétaire y relatif.
Pour ne prendre que la zone Ouest qui reprend la ville de Kinshasa, les provinces de l’Equateur, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Mongala, Nord-Ubangi, Tshuapa, de la ville de Boende et des villes incluses dans la zone de consommation Nord dont Mbandaka, Kisangani, Aketi, Bumba et le territoire d’Akula, les prix ont bougé.
Le mazout se vend désormais à 2 985 francs congolais alors que jusqu’au jour de la signature de l’arrêté, il se vendait à 2 845 francs congolais. L’essence est passée de 2 855 à 2 995 francs congolais. Le prix du pétrole, lui, n’a pas bougé. Il se vend à 2 450 francs congolais. Cette décision se justifiait, selon le gouvernement, par l’évolution des paramètres de la structure des prix desdits produits. Elle visait également à soulager la trésorerie des sociétés pétrolières et à maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement en carburants dans les pays.
Selon le gouvernement central, cette décision est due à l'évolution des paramètres de la structure des prix de ces produits.
Il faut noter que, la dernière augmentation du prix du carburant date du 28 novembre 2022 et cette nouvelle loi entre en vigueur à partir de ce jeudi 8 juin dans les provinces du pays concernées.