L’Examen National de Fin d’Etudes Primaires (TENAFEP) a débuté ce mercredi 26 août sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Pendant deux jours les finalistes du primaire vont devoir convaincre pour espérer passe à la classe supérieure. Au centre de l’école musulmane Shekam Dam dans la commune de Lingwala à Kinshasa, les élèves retrouvés sur place disent être prêts pour affronter ces épreuves.
Masques bien ajustés sur les figures, bien coiffés, bien habillés et surtout rassurés de bien travailler, les finalistes venus de différentes écoles se tiennent en files indiennes accompagnés par leurs encadreurs. Ils respectent les gestes barrières pour éviter la propagation du coronavirus. Malgré près de cinq mois restés à la maison sans aller à l’école, certains se disent prêts: “Je me sens prêt pour cette première journée, je me préparais à la maison pendant le confinement grâce aux exercices hebdomadaires. Mon père me ramenait chaque weekend des devoirs rédigés par le maître à domicile qui étaient ensuite corrigés par lui”, confie Ethan Nkembo âgé de 10 ans et élève au Complexe scolaire Papa Muabi.
Ceux dont les parents n’ont pas pu obtenir des travaux rédigés par des enseignants se sont exercés seuls ou avec leurs parents à la maison. Joëlle Kitengie a travaillé en compagnie de ses parents. Cette fillette de 11 ans dit avoir eu suffisamment du temps de préparation avec ses parents mais avec son enseignant qui l’aidé avec ses collègues à résumer l’essentiel des matières durant ces deux semaines pendant lesquelles ils avaient repris l’école. Joëlle Ntumbu, du Groupe Scolaire Ntumba à Lingwala, comme la plupart de ses camarades, était munie d’un stylo à bille et s’estime prête pour les début des épreuves.
Devant l’école musulmane Sekam Dam, plusieurs écoliers étaient accompagnés de leurs parents. La plupart avaient entre leurs mains stylos et papiers duplicateurs. Une ambiance sereine était également observée.
Déborah Massamba/stagiaire