L’histoire se déroule dans la jungle du Kivu en République Démocratique du Congo. Sergent Xavier un guerrier expérimenté de l’armée Rwandais et un jeune soldat Faustin sur le sol ennemi mêlé dans une guerre dont ils ne maîtrisent pas bien le contexte. Endormis et abandonnés ils perdront la trace de leur bataillon, le 23e, les deux hommes vont devoir se frayer un chemin dans cette hostile et immense verte forêt d’Afrique.
Ils manqueront de l’eau et de la nourriture et devront faire face à leurs propres démons. Dans cette forêt où résonnent les crépitements de balles, les deux hommes ne savent plus distinguer leurs alliés de leurs ennemis. Ils seront pourchassés par les autres rebelles. Ils sont toujours à la recherche d’une issue, à la recherche du bataillon. Le sergent Xavier tombera malade mais sera transporté par le brave jeune soldat qu’il baptisera “Général Faustin”.
Ils atterriront au Kasaï-oriental où ils retrouveront leur bataillon, qui sera décimé par les rebelles qui les pourchassaient. Faustin avait été renvoyé auprès de sa femme dès son arrivée au Kasaï. Le sergent Xavier sera tué dans le combat.
Le public plongé dans cette scène tragique en voulait plus. Il est resté concentré et très calme pour suivre ce film qui a remporté le prix 2019 d’Etalon d’or de Yennenga à la 26e édition du FESPACO.
Il a été projeté ce jeudi 17 octobre à Kinshasa à l’ouverture de la 6e édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa FICKIN à l’Institut Français. Joel Karekezi s’est questionné dans ce film, s’il fallait ou non pardonner toutes ces atrocités, lui qui a perdu son père à l’âge de 9 ans pendant le génocide rwandais. Le film dure une heure et demie.