La pauvreté des médias est l'une des formes les plus dangereuses de la pauvreté, a dit mardi 25 janvier 2022 le Chef de l'État, Félix Tshisekedi au cours de la cérémonie du lancement des États généraux de la Communication et des médias.
«Aux termes de ces assises, nous ressortirons avec une proposition de loi portant liberté de la presse. J'entends peser de tout mon poids pour assurer la sécurité à tous les journalistes à travers le pays. La pauvreté des médias est l'une des formes les plus dangereuses de la pauvreté», a déclaré Tshisekedi avant d’ajouter : «Il revient aux journalistes de renforcer les organes de régulation et d'autorégulation. Cette liberté n'est pas à confondre avec le libertinage. Devenez nos alliés dans la lutte contre les antivaleurs dont le tribalisme, népotisme, trafic d'influence».
Félix Tshisekedi promet de faciliter l'accès aux sources d'information. «Cette démarche implique un travail de salubrité médiatique menée en amont par les professionnels eux-mêmes. Le gouvernement envisage d'accorder un moratoire sur la dépénalisation des délits de presse».
Pour le ministre de la communication, Patrick Muyaya Katembwe, il est temps de stopper ce festival d'auto-proclamation de journalistes. L'idée est de mettre fin au phénomène mouton noir dans la presse.