Le manager de l'équipe de Mazembe, Frédéric Kitenge, qualifie la démarche entreprise par les clubs de Kinshasa de dénigrement.
Il pense que les clubs qui se sont ligués contre l'organisation de cette 14e édition du championnat national féminin doivent dire la vérité au lieu de trouver des échappatoires.
Propos tenus lors d'une interview accordée à nos confrères de la Radio Top Congo le jeudi 25 mai.
"Quand on déclare forfait, il faut le déclarer tout simplement sans donne subterfuge (...) l'année passée on a remporté cette coupe « Kinshasa ». Ils ne sont pas à la hauteur, l'autre là « Amani » a été éliminé je crois au stade des quart de finale par une équipe de Bandal ou de Ngiri-ngiri. "
Il continue en ces termes :
" On ne doit pas voir avec ironie le fait que si eux ne se présentent pas on a qu'à reconduire l'équipe qui avait gagné le titre, Mazembe. Pourquoi une autre équipe ne peut pas gagner et il n'y a que Mazembe. Ça devient un sport national, pour se faire remarquer auprès des autorités, il faut taper sur Mazembe, il faut taper Moïse. Car il y a un qui a bien dit qu'il ne pouvait pas partir parce qu'il n'avait pas les moyens et que les femmes qui dirigent le football féminin veulent se faire l'argent à leur détriment et de deux, il n'y avait pas des stades homologués et qu'ils ne peuvent pas aller jouer au stade Mazembe parce que les garçons ont refusé de jouer là-bas " a-t-il fustigé.
Le manager de la famille Mazembe fustige les comportements accusateurs des responsables de ces équipes et estime qu'ils ne sont pas des exemples en la matière.
En effet, ce dernier se réfère à la rencontre de la finale du championnat national féminin d'il y a 2 ans entre la formation d'Amani et Bikira, un match où l'arbitre s'était distingué dans la médiocrité en forçant le secret d'une équipe qui ne valait pas la peine selon lui.