Trois plaintes avaient été déposées en 2007, 2009 et 2013 contre Koffi Olomide en France par ses quatre anciennes danseuses. Elles l’accusaient d’« atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité» et pour «séquestration ». Les faits s’étaient déroulés en Région Parisienne entre 2002 et 2006. Fuyant la justice française, l’artiste n’avait plus effectué plus de voyages en occident de peur d’être appréhendé. Le procès s’était finalement déroulé sans lui au tribunal correctionnel de Nanterre en 2019 où il avait écopé de deux ans de prison avec sursis sur les sept requis par le Ministère public.
Koffi Olomide était d’ailleurs sommé de s’acquitter de 5.000 euros d’amande à la justice française pour avoir facilité l'entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes, et à dédommager sa victime à hauteur de 5.000 euros également, au titre de son préjudice moral. Le tribunal de Nanterre l’avait condamné juste pour « atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans ».
Les parties civiles avaient fait appel de ce jugement et un autre procès devait y avoir lieu début octobre 2019 devant la cour d’appel de Versailles. Il avait été reporté de six mois selon RFI sur demande de l’avocat de l’artiste parce qu’il avait une autre affaire aux assises.
Cette fois-ci le report de six mois supplémentaires a été demandé par les parties civiles. Elles évoquent le problème de garde d’enfant et aussi la quatrième plaignante, seule victime reconnue et mineure au moment des faits, n'avait plus d'avocat pour la défendre. Elles disent craindre également que Koffi Olomide se soustraie de nouveau de la justice en évoquant la raison de la crise sanitaire, lui qui n’a jamais répondu à aucune convocation de la justice depuis le début du procès.