Les avocats de l'ancien président de la République Joseph Kabila Kabange ont rejeté jeudi 23 décembre 2021 les allégations soulevées dans l'enquête de Congo Hold-up. Le collectif des avocats de l'autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC ) qualifie cette investigation relayée par les médias internationaux de campagne de diffamations et dénonciations calomnieuses, de dénigrement et des contre-vérités.
"Ayant pris connaissance des extraits du rapport tels que publié et devant des preuves évidentes de contre vérité, des dénonciations calomnieuses et des diffamations attentatoires à l'honneur et à la réputation du Président de la République honoraire par ailleurs de nature à l'exposer au mépris public, le collectif des avocats a examiné toutes les possibilités de porter cette affaire devant les cours et tribunaux. C'est l'occasion de préciser que nous ne sommes pas venus pour donner une conférence de presse, néanmoins en tant qu'avocats et praticiens de droit, nous voulons fixer l'opinion et annoncer la position officielle du Président de la République honoraire face à cette campagne de diffamation et des dénonciations calomnieuses de dénigrement et de contre vérité contre sa personne", a déclaré devant la presse le professeur Nyabirungu, l'un des avocats de Joseph Kabila qui annonce que son client se réserve le droit de saisir incessamment la justice.
Ces avocats estiment que cette enquête de Congo Hold-up est tout simplement un acharnement contre Joseph Kabila Kabange qui a refusé comme d'autres anciens dirigeants africains d'aller investir et vivre à l'étranger.
"C'est à cause de ce patriotisme et de son amour avéré pour notre beau pays qu'il a préféré après son deuxième mandat de continuer à y vivre modestement parmi les siens au lieu de s'installer dans le grand palace à l'étranger. L'acharnement sur la personne du Président de la République honoraire de la part des médias internationaux politiquement orienté, manipulé, et instrumentalisé appelle une réponse énergique et appropriée par toute voie de droit. C'est pourquoi suite à la violation grave et intentionnelle de ces droits fondamentaux de citoyen, notre client se réserve le droit de saisir incessamment les instances judiciaires compétentes tant en République Démocratique du Congo qu'à l'étranger pour que justice soit faite
", a-t-il poursuivi.
D'après l'enquête Congo Hold-up, 140 millions de dollars auraient été décaissés entre 2013 et 2018 au profit des proches de l’ancien président. Elle a été publiée par un groupe des médias et des ONG occidentaux qui fustigent dans leur document les faiblesses du système bancaire congolais où ils soupçonent de blanchiments d’argent, des transferts vers des sociétés écrans qui seraient basées dans des paradis fiscaux et d’autres flux opaques.