Plusieurs stations-services de la ville de Kinshasa ouvertes ce matin du mardi 6 septembre 2022 sont envahies par les voitures et les motos, afin de s’approvisionner en carburant ou du gasoil.
C’est depuis le lundi 5 septembre, jour de la rentrée scolaire sur toute l’étendue du territoire congolais, que les stations-services de la capitale sont bondées des véhicules et des vendeurs des carburants en vrac.
Au niveau du Kitambo Magasin, depuis la levée du jour, les trois stations présentes sont débordées des clients qui cherchent à la recherche du carburant. Résultat : le prix d’achat du litre d’essence chez les "Kadhafi" (vendeurs en vrac) est majorée de 1000 ou même 1500 Francs Congolais. Ainsi le litre qui coûte 2400 Francs à la pompe, est vendu à 3500 voir 4000 Francs par ces vendeurs en vrac.
Suite à cette situation, les prix des courses des taxis, tout comme ceux de motos ont pris l’ascenseur. Cela pousse de nombreux Kinois à faire le pied pour rallier leurs lieux de travail, etc.
Du côté du ministère des hydrocarbures, apprend-on, on envisagerait de baisser la consommation en essence de la ville de Kinshasa pour éviter la rupture de stock.
Ds le souci d'éviter la rupture totale de l'essence,en concertation avec les entreprises opérant dans le secteur pétrolier,le Ministère s'est résolu à appliquer le plan de contigentement,en vue de faire baisser de 1100 m³ à 660 m³/jour la consommation en essence dans la ville Kin
— Ministère des Hydrocarbures RDC (@Min_HydroRDC) September 6, 2022