Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( Unicef ), a exigé, dans un communiqué publié le 27 janvier, la libération immédiate et inconditionnelle d’au moins 13 enfants dont 11 garçons et 2 filles, qui auraient été enlevés en début de semaine dans l’Est de la République démocratique du Congo lors d'une attaque attribuée aux ADF (Forces démocratiques alliées).
Ces enfants, renseigne le communiqué, sont âgés de 12 à 14 ans".
Selon l'agence onusienne, dans cette attaque survenue dans la nuit du dimanche à lundi dernier dans le village de Makugwe au Nord-Kivu, au moins 24 personnes ont été tuées, dont une jeune fille de 13 ans et cinq femmes et au moins sept enfants âgés de 9 à 12 ans ont été séparés de leurs parents".
Le groupe jihadiste Etat islamique qui présente les ADF comme sa branche en Afrique centrale, a revendiqué par un télégramme sur le réseau social, cette attaque du village de Makugwe.
Le principe selon lequel "les enfants n'ont pas leur place dans les conflits armés et doivent être à l'abri de la violence et des enlèvements est inscrit dans le droit international", rappelle l'Unicef dans son communiqué.
Les ADF, rebelles musulmans d'origine ougandaise, sont actifs dans le nord du Nord-Kivu et le sud de la province voisine de l'Ituri. Ils sont considérés comme l'un des groupes armés les plus meurtriers dans la région orientale de la RDC où une centaine de groupes armés est répertoriée.
Leur dernière action d'envergure remonte au 15 janvier lorsqu'au moins 14 personnes avaient été tuées et 63 autres blessées dans un attentat à la bombe dans une église pentecôtiste (protestante évangélique).
Avec AFP