Christophe Mboso, en sa qualité de membre du Présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN), a dévoilé la vision et l’objectif de cette plateforme électorale. C'était à l’issue de sa sortie officielle organisée le samedi 29 avril 2023 au Stade des Martyrs de Kinshasa.
En effet, dans son allocution devant des centaines des militants, cadres des partis et regroupements qui composent cette plateforme politique, le président de l’Assemblée nationale a détaillé l’idée maîtresse de l’USN.
" Nous sommes venus vous dire que nous de l’Union sacrée, nous sommes venus avec un nouveau vent. Nous voulons vous dire que nous les congolais de l’Union sacrée, nous sommes venus pour bâtir un Congo fort, un Congo uni, un Congo souverain et libre, un Congo prospère, ou régnera la paix, la vérité, la justice et l’espoir. L’espoir de vivre ensemble, l’espoir de redresser ce pays, l’espoir d’intégrer la jeunesse dans les institutions du pays ", a indiqué Mboso.
Par ailleurs, le président de la chambre basse du Parlement a condamné l’attitude de l’opposition face à la menace rwandaise.
De plus, il a clairement fait savoir qu'il ne partage pas l’avis de plusieurs acteurs politiques qui soutiennent l’idée d’un éventuel dialogue avant les élections. Mboso a souligné que tout le monde devra se préparer pour la tenue des élections en 2023.
" Tout n’est pas du théâtre, ceux qui rêvent qu’il n’y aura pas élections, sachez qu’elles auront bel et bien lieu. Nous, nous viendrons avec notre candidat Fatshi-Béton, nous viendrons avec les députés nationaux, provinciaux, je pense que 50% seront des jeunes. Préparez-vous. Que ceux qui soutiennent qu’il y aura dialogue entre l’opposition et la majorité, sachez qu’il n’y en aura pas. Nous devons allez aux élections, que le peuple tranche ", a-t-il martelé.
Notons que le présidium de l’Union Sacrée de la Nation est composé du Premier Ministre Sama Lukonde, de Christophe Mboso, Président de l’Assemblée nationale, de Bahati Lukwebo, président du Sénat, de Vital Kamerhe, ministre de l’Economie nationale, de Jean-Pierre Bemba, ministre de la Défense nationale ainsi que d'Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.