Le patriarche de la musique congolaise moderne, Jeannot Bombenga avec son groupe « Vox Africa » vont représenter la République démocratique du Congo à la 11è édition du Festival panafricain de musique (FESPAM), renseigne le ministère de la Culture, Arts et Patrimoine de la RDC dans une publication faite jeudi 13 juillet sur Twitter.
Le festival est prévu du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville, en République du Congo. Il revient cette année après huit ans d’hibernation due à la crise économique mais aussi sanitaire, liée à la COVID-19.
Cette édition veut mettre à l’honneur la rumba, inscrite depuis 2021 au Patrimoine immatériel de l’Unesco avec comme thème ‘’La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité’’. Les différentes activités se dérouleront au stade Alphonse-Massamba-Débat pour le show d’ouverture et de clôture.
Avec ses 60 (soixante) ans consacrés à l’émergence de la culture congolaise sur la scène, Jeannot Bombenga, formé à l’école d’ « African Jazz », aux côtés de Kabasele Tshamala, dit Grand Kallé, a produit plusieurs chansons dont la République démocratique du Congo (RDC), Zaïre à l’époque, a scellé pour caractériser, non seulement l’identité de son peuple, mais aussi influencer et asseoir ses souches dans d’autres pays de la planète. Tels que « Mbula ya sacrifice » et « Congo nouveau, Afrique nouvelle » exploités à la radio nationale comme générique. Aujourd’hui, âgé de 89 ans, il est le dernier monument vivant de la musique congolaise.