Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a dénoncé « le comportement pervers des certains cadres de l’armée qui s’adonnent à des pratiques contraires à l’éthique et à la déontologie militaire ».
Il l’a dit ce jeudi 12 mai, à l’occasion de l’ouverture du séminaire sur l’éthique et la déontologie militaire au sein des FARDC qui se tient du 12 au 13 mai, au Groupement des Ecoles militaires ex Centre Supérieur Militaire à Kinshasa.
Le Chef de l’Etat indique que , “ ce séminaire je le veux un cadre stratégique pour une réflexion approfondie sur la discipline militaire, ce leadership responsable des valeurs morales et déontologiques ainsi que sur les principes juridiques devant cultiver toute fondation, aussi bien sur le théâtre des opérations que dans la gestion des ressources dédiées à la défense de l’intégrité territoriale et des frontières de notre pays », a-t-il martelé.
Et d’ajouter : « il est temps de mettre fin à toutes les pratiques qui ont favorisé les assassinats et meurtres de nos concitoyens ».
Dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat s’est inscrit en faux contre l’idée d’une alliance entre des officiers des FARDC et des groupes armés, dans le but de combattre un autre groupe rebelle(M23).
« On éteint pas le feu en jetant de l’huile au feu », a dit le président de la République.
Toutefois, le président de la République a réaffirmé sa volonté de poursuivre la réforme au sein de l'armée, promettant de mettre tous les moyens pour une montée en puissance des FARDC.
Selon lui, jamais dans l'histoire de la RDC, l'armée nationale n’a reçu autant de moyens financiers comme actuellement.
Il reconnaît cependant que "les résultats ne sont pas proportionnels aux moyens mobilisés". Cette contre performance est liée notamment aux antivaleurs qui gangrènent l'appareil sécuritaire de la RDC.
Le ministre de la Défense nationale a cité entre autres, le népotisme, le clientélisme, le tribalisme, etc.