Corneille Nangaa se voit tôt le matin de ce jeudi 23 mars retirer les éléments commis à sa sécurité en qualité d’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Plusieurs analystes politiques contactés révèlent le désamour entre Tshisekedi et Nangaa.
En effet, cette situation intervient après les révélations de ce dernier, sur Jeune Afrique, faisant état d’un accord politique, d’un deal politique aux élections de 2018 ayant conduit Félix Tshisekedi au pouvoir.
Il sied de préciser que lors du passage de Corneille Nangaa sur Télé 50, face au journaliste Jean Marie Kassamba, l’ancien Président de la CENI a tenté de donner plus de lumière à ses propos mais cela n’a pas suffit pour étouffer l’interprétation de l’opinion qui a fait allusion à ce compromis à l’Africaine dont Yves Le drian, cet officiel français, parlait au debut de ce pouvoir et que Macron a rappelé lors de son séjour à Kinshasa.
Il faudra également signifier que Télé 50 a retardé la diffusion de cette interview qui est passée quelques jours après son enregistrement car l’annonce diffusée sur les réseaux sociaux a fait couler de l’encre et de la salive.
Bien évidemment, cette interprétation populaire, associée aux propos du Cardinal Ambongo dans un média étranger, aurait dérangé énormément le pouvoir en place.
Par ailleurs, quelques autorités contactées par lemag.cd et des sources proches de M. Nangaa expliquent que les autorités sécuritaires ont pris cette décision étant donné que celui-ci a choisi une vie politique active et qui est maintenant très différente de son statut d’ancien président de la CENI. Ils pensent que ce retrait des éléments de sécurité expose la vie de ce dernier.
Rappelons qu'après la création de son parti politique, l'ancien président de la CENI ne cesse de multiplier les critiques sur la gestion chaotique du régime actuel.