La Commission électorale nationale indépendante (CENI), à travers le président Denis Kadima, s'est vu dans l'obligation de retirer au président honoraire Corneille Nangaa et son ancien premier vice-président Bashengezi les éléments commis à leur sécurité le jeudi 23 mars dernier.
En effet, Corneille Nangaa dit n'avoir pas compris le pourquoi du retrait des éléments commis à sa sécurité en sa qualité d’ancien chef de cette institution d’appui à la démocratie.
" Mon statut d’ancien président de la CENI me donne droit à la protection. Ce n’est pas une faveur de Denis Kadima ".
Pour sa part, l’actuel président de la CENI, Dénis Kadima, dit avoir fait savoir à Corneille Nangaa, après le lancement de son parti politique, que la CENI n’était plus en mesure d’assurer sa protection.
" Lorsque Nangaa et Bashengezi (ancien vice-président de la CENI, Ndtl) ont créé leur parti politique, j’ai personnellement appelé les deux pour leur dire que la CENI ne peut plus les sécuriser. Un délai leur avait même été accordé pour qu’ils prennent d’autres dispositions. Raison pour laquelle ces éléments leur ont été retirés ", a-t-il affirmé.
Corneille Nangaa a récemment lancé son parti politique dénommé " Action pour la Dignité du Congo et de son peuple ", APDC. Il a d'ailleurs révélé qu'il sera candidat à la présidence pour cette année lors de sa sortie médiatique.