En 1974, lors de la 9e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Égypte, Pierre Ndaya Mulamba, alors joueur de l’AS Vita Club, établissait un record historique en inscrivant 9 buts au cours de la compétition. Un exploit qui, 50 ans plus tard, demeure inégalé par les plus grands footballeurs africains. En 2025, la CAN Maroc marquera la 35e édition de cette compétition, et le record de Mulamba reste encore un défi pour les meilleurs talents du continent.
Pierre Ndaya Mulamba est le seul joueur à avoir atteint ce sommet dans une seule édition de la CAN, un tournoi au cours duquel la République démocratique du Congo (anciennement Zaïre) avait remporté son deuxième titre continental en battant la Zambie lors de la finale. La première rencontre s'était soldée par un nul de 2-2 après prolongations, forçant une seconde finale où le doublé de Mulamba a offert la victoire à son équipe. Ce titre s’ajoutait à celui de 1968, remporté face au Ghana, huit ans après l’indépendance du pays.
Né en 1949 à Kinshasa, Pierre Ndaya Mulamba s’est imposé comme l’un des meilleurs attaquants de son époque, combinant vitesse, agilité et un sens du but exceptionnel. Son triomphe à la CAN 1974 est le sommet de sa carrière, attirant l’attention mondiale et inscrivant son nom parmi les plus grandes figures du football africain. Mulamba est décédé en Afrique du Sud le 26 janvier 2019, laissant un héritage durable dans le monde du sport.
Un héritage incomparable
Malgré les avancées dans le football moderne et l’émergence de talents comme Samuel Eto’o, Didier Drogba ou Mohamed Salah, le record de Mulamba reste inégalé. Aucun joueur n’a réussi à marquer autant de buts en une seule CAN, une performance qui semble de plus en plus difficile à atteindre dans le contexte actuel du jeu. Le football africain est aujourd'hui plus tactique et axé sur le collectif, avec des compétitions intenses qui limitent les occasions de briller individuellement.
L'avenir du football africain
À l’approche de la CAN 2025, l'exploit de Mulamba continue d’inspirer les jeunes footballeurs africains. Les académies et clubs du continent investissent dans le développement des talents, espérant voir émerger un jour un joueur capable de relever le défi imposé par ce record. Cette histoire met également en lumière les efforts croissants pour améliorer les infrastructures, renforcer les ligues locales et attirer des investissements, des éléments cruciaux pour encourager la prochaine génération à viser l’excellence.