La cour d'appel de Versailles a ouvert lundi 25 octobre peu après 16 heures, heure de Paris, le procès en appel du chanteur Koffi Olomide poursuivi pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses ex-danseuses.
Les faits pour lesquels il est poursuivi se seraient déroulés entre 2002 et 2006 en région parisienne où la star de la rumba louait une maison pavillonnaire.
L'audience se poursuivait jusque en début de soirée à la cour d'appel de Versailles où l'artiste comparaissait en homme libre.
"Juste pour vous rassurer que tout va bien pour notre artiste Koffi Olomide. L'audience à commencé tard après 16h, voilà pourquoi vous n'avez pas eu de ses nouvelles. Actuellement, l'audience suit son cours, attendons la fin. Et Koffi Olomide n'est pas en détention c'est une pure invention des enfants maudits et vous les connaissez avec la désinformation", a publié sur Facebook l'un de ses porte-paroles en réponse aux rumeurs qui donnaient Koffi Olomidé pour détenu.
En 2019, le chanteur avait écopé de deux ans d'emprisonnement avec sursis au premier degré pour "atteinte sexuelle sur mineure". Il avait été relaxé pour les autres charges qui pesaient contre lui. Un verdict prononcé en son absence. Lors de l'instruction de l'affaire débutée en 2012, le chanteur ne s'était pas présenté devant les juges, mettant entre parenthèses sa carrière en Europe pendant près de sept ans.
Le ministère public qui avait requis sept ans de prison ferme au premier degré avait alors interjeté appel du verdict.
Koffi Olomide et deux ses proches sont également poursuivis pour "aide à l'entrée et au séjour illégal" en France de quatre danseuses.
Des accusations que rejette l'artiste qui clame son innocence.
Le concert de l'artiste annoncé pour le 27 novembre 2021 à Paris La Défense Arena, après douze ans d'absence sur la scène européenne, a finalement été annulé mercredi 20 octobre dernier pour des raisons liées à la pandémie du Covid-19.