Joël Malu, originaire de la République Démocratique du Congo, a été arrêté par la police indienne, dimanche 1er août dernier pour possession d'une petite quantité de pilules d'ecstasy, une drogue illégale. Le ressortissant congolais est décédé en garde à vue lundi 2 août dans la matinée des suites d'un arrêt cardiaque, d’après les médias internationaux. Selon les mêmes sources, l’étudiant congolais avait auparavant été diagnostiqué comme souffrant de bradycardie. Toutes les tentatives pour le ranimer n’ont pas abouti.
Après son décès, les ressortissants africains vivant en Inde ont organisé une manifestation le même lundi devant le commissariat de police pour dénoncer la mort de l’un d’eux. Des heurts ont éclaté entre eux et la police qui a interpellé quelques uns.
Les manifestants ont réfuté l'affirmation de la police selon laquelle Joël Malu était mort d'un arrêt cardiaque, l'accusant de l'avoir détenu à tort. Malgré la manifestation de communautés africaines en Inde, une enquête de la police a été ouverte sur les circonstances du décès de cet étudiant congolais.
D’après les informations, Joël Malu vivait illégalement en Inde après l'expiration de son passeport et de son visa en 2017.