Jean-Florent Ibenge, ancien entraîneur des Léopards de la République démocratique du congo, a exprimé son profond regret, ce jeudi 19 décembre, face à l'absence de reconnaissance qu'il ressent dans son pays. Il a notamment déploré son exclusion des récentes initiatives liées au sport national.
Dans une interview accordée à l’émission Fecodim sur Afriradio, Florant Ibenge a partagé sa frustration : « Au Congo, on ne s’occupe pas de moi. J’ai dirigé les Léopards, mais il semble que mes efforts soient oubliés. Ils ont organisé les états généraux des sports sans m’inviter, et les retrouvailles des anciens Léopards se sont tenues sans que l’on pense à moi. Je ne me plains pas, mais c’est la réalité. »
Ses propos ont lancé un débat plus large sur la place des anciens sportifs dans la société congolaise. En effet, au-delà de l’histoire d’Ibenge, cette situation soulève une question importante : comment valoriser et soutenir ceux qui ont contribué à la gloire du sport congolais ?
Il est crucial de réfléchir à des moyens de mieux intégrer ces figures dans le développement futur du sport congolais. En leur offrant une place significative dans les projets sportifs nationaux, le Congo pourra non seulement honorer ceux qui ont fait briller le pays à l’international, mais aussi inspirer les générations futures à suivre leurs traces.
Il sied de noter que , sous la direction Jean-Florent Ibenge , surnommé "le coach Android", les Léopards de la République démocratique du Congo réussissent à entrer durant trois années soit de 2016 à 2018 dans le top 50 mondial di classement de la FIFA et en 2015, il a été classé 50e meilleur entraîneur au monde par le site spécialisé FourFourTwo.