La présidence de la République Démocratique du Congo à réagi mardi 8 février 2022 à l'affaire François Beya, le conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, soupçonné d'avoir participé à des réunions visant à déstabiliser les institutions.
« Les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d'autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional. Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée. De ce fait, durant les temps des enquêtes, il est demandé à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à ses occupations quotidiennes. La situation est sous contrôle », a déclaré Tharcisse Kasongo Mwema à la rtnc.
Il a confirmé ce que l'on sait déjà dans cette affaire. Selon lui, les enquêteurs ont des «indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale».
« Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'Agence nationale des renseignements (ANR). Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ses activités. Toutefois, dans l'état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale », a affirmé Kasongo Mwema.