Trois jours de deuil national seront observés dès ce samedi 03 décembre 2022 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo en mémoire des dizaines de victimes des massacres odieux perpétrés par les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda.
Plusieurs dizaines de victimes ont été recensées à ce jour et de nombreux blessés seraient empêchés par les groupes armés contrôlant Kishishe, un village du territoire de Rutshuru situé à environ 70 km au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, d’accéder à des soins appropriés. L’armée a, dans un communiqué, avancé un bilan de plus près de 50 personnes.
En rappel, l'armée congolaise a signalé et dénoncé jeudi 1er décembre un massacre d’une cinquantaine de civils à Kishishe, une localité sous contrôle du M23. D’autres sources locales évoquent un bilan plus lourd. Les faits se seraient déroulés mardi 29 novembre et les combattants du M23 sont soupçonnés. Ces derniers sont accusés d'avoir empêcher la population de Kishishe d’accéder à des soins appropriés.
Selon toujours l’armée, malgré la feuille de route contraignante du mini-sommet de Luanda, aucun désengagement des forces rwandaises et des terroristes du M23 n’est constaté sur le terrain. Au contraire, il s’observe un renforcement en effectifs et en matériels en provenance du Rwanda.
Jeudi, l’armée Rwandaise et les terroristes M23 ont attaqué les positions des FARDC tenues par le 3410ème Régiment d’Infanterie à Kalima, à hauteur du pont sur la rivière Rwindi, dans le Groupement de Bambo, Chefferie de Bwito en Territoire de Rutshuru.
Par ailleurs, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo rassurent de sa détermination à riposter farouchement contre ces attaques dans l’optique de défendre la patrie et de protéger la population congolaise dans son ensemble.