Les chefs d'Etats de plusieurs pays d'Afrique de l'Est ont appelé ce vendredi 17 février à un "retrait de tous les groupes armés" d'ici le 30 mars dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) mais aussi à un retour des personnes déplacées en raison de conflit. Annonce faite par la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) sur Twitter.
En effet, cette réunion des chefs d'Etats de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), constituée de sept pays, s'est notamment tenue en présence des présidents de la RDC Félix Tshisekedi et du Rwanda Paul Kagame à Addis Abeba, la capitale de l'Éthiopie, à la veille d'un sommet de l'Union africaine.
En outre, lors de ce mini-sommet, aux côtés des chefs d'Etats kényan William Ruto, tanzanienne Samia Suluhu Hassan et burundais Evariste Ndayishimiye, l'on compte également la présence de João Lourenço, chef de l'Etat de l'Angola, qui n'est pas dans l'EAC.
D'aucun n'ignore que de nombreux groupes armés sévissent dans l'Est de la RDC depuis des décennies et beaucoup sont un héritage des guerres régionales qui ont éclaté dans les années 1990-2000.
Par ailleurs, dans la province congolaise du Nord-Kivu, le M23 ("Mouvement du 23 mars") s'est emparé depuis novembre 2021 de larges territoires riches en minerais, et continue d'avancer malgré une feuille de route pour la paix conclue à Luanda, en Angola, en juillet 2022.
Quoique Kigali prétend ne pas soutenir les M23, la RDC l'accuse quant à ce ; et cela est corroboré par des experts de l'ONU, les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux.
Dans un mémorandum adressé le 8 février au Président de la République et publié jeudi 16 février, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) se disent disposés à apporter leur contribution à toute initiative qui aura pour finalité de garantir la sécurité nationale, l'intégrité territoriale, la stabilité de l'État et de ses institutions ainsi que la paix sociale.
Avec AFP