Devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève où il prononce son discours ce lundi 27 février, Félix Tshisekedi accuse les autorités rwandaises d'avoir ressuscité le mouvement du 23 mars (M23) en vue de bloquer le processus de paix de Nairobi.
«...C'est au moment où toutes les initiatives et actions pour la restauration de la paix et l'autorité de l'État dans l'Est sont en cours et commencent à porter leurs fruits que les autorités rwandaises ont ressuscité le mouvement terroriste le M23, défait en 2013 par nos forces armées avec l'appui de la Brigade spéciale de la Monusco, pour agresser la RDC dans le but inavoué de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC et de placer sous l'imperium rwandais une partie de son territoire national le Nord-Kivu en l'occurrence », a plaidé le Chef de l'État.
D'après Félix Tshisekedi, il est illusoire de prétendre protéger et promouvoir le droit de l'homme ainsi que les libertés fondamentales dans un contexte de guerre qui exacerbe les tensions internes et affaibli l'État.
Par la suite, le garant de la nation a souligné qu'il est « impérieux de mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda dans l'Est de la République Démocratique du Congo »