Lors de l’ouverture lundi 19 juin dernier de la conférence internationale sur les violences basées sur le genre à Kinshasa, le président de la République Félix Tshisekedi a réitéré son engagement à lutter davantage contre ces actes.
En effet, " Travailler ensemble pour mettre fin aux violences basées sur le genre en RDC", tel a été le thème retenu pour cette conférence.
"J' ai personnellement tenu à présider le lancement de cette conférence afin de réaffirmer mon engagement à tout mettre en œuvre pour que la RDC en particulier et l'Afrique en général deviennent des espaces où les droits des femmes seront autant respectés que ceux des hommes", a déclaré le Chef de l’État.
Félix Tshisekedi s'est estimé heureux d'avoir reçu de l'Afrique le mandat d'implémenter la masculinité positive dans le continent mais surtout d'amener les États africains à adopter la toute première convention dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et filles dont l'adoption est espérée en février 2024, rapporte la cellule de la communication du ministère du Genre, famille et enfants.
Par ailleurs, Les VBG sont comprises comme l'ensemble des violences sexuelles ( viol), violences physiques( frappes ), violences émotionnelles ( insultes ), violences économiques ( mariages précoces ), les violences basées sur le genre présentent un tableau peu reluisant de la RDC dont 45% des femmes ont déjà été victimes d'une femme forme de ces violences.
Pour sa part, la ministre du Genre famille et enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko a mobilisé les parties prenantes au côté du Gouvernement, à lutter contre les violences faites à la femme et la jeune fille.
"Je voudrais attirer votre attention sur la nécessité d'une bonne coordination pour plus de cohérence et de résultats visibles dans ce domaine. Nous tenons à vous mobiliser dans ce cadre car il est impérieux de travailler ensemble afin de créer une synergie de toutes les parties prenantes sous la coordination de mon ministère".
Selon le prof Lututala , un des experts sur cette question, les VBG sont exacerbées , dans le contexte de la RDC, par les pesanteurs socioculturelles, la pauvreté et les conflits armés .
Pour sa part, la Coordinatrice du service spécialisé du Chef de l'Etat chargée de la jeunesse , lutte contre les VBG et traite des personnes , Mme Chantal Mulop a conclu que le but de la conférence est "d'élargir la gamme d'acteurs , de compétences et d'idées pour répondre à la complexité, l'interconnexion , l'échelle et la gravité de la VBG en RDC en conviant de nouveaux acteurs à s'engager avec les acteurs existants travaillant sur les VBG et en portant les efforts sur la VBG à un niveau plus élevé".