Ce mardi 1er octobre 2024, lors d’une rencontre avec la communauté congolaise à Budapest, en Hongrie, le président Félix Tshisekedi a rejeté l’idée d’un dialogue national proposé par l’opposition, notamment par Martin Fayulu.
« Le pays n’est pas en crise politique justifiant l’organisation de nouveaux dialogues, il n’y a ni nécessité ni urgence à ouvrir de telles discussions », a affirmé le Chef de l’État.
Félix Tshisekedi a souligné que la situation actuelle en République Démocratique du Congo ne nécessite pas ce type d’initiative. Il a toutefois précisé que cette proposition ne venait ni de lui ni de son entourage, mais n’a pas totalement exclu l’idée de discussions avec la classe politique congolaise. Il reste ouvert aux échanges, tant que ceux-ci respectent les lois en vigueur, rappelant que chaque Congolais a le droit de débattre.
Martin Fayulu, de son côté, appelle à un dialogue national qui, selon lui, ne viserait pas à partager le pouvoir, mais à sauver la nation. Ce dialogue, sous la direction des chefs religieux, permettrait de rassembler toutes les forces socio-politiques du pays pour renforcer la cohésion nationale, notamment face aux agressions rwandaises à l’Est.
Le conflit entre le gouvernement et l’opposition, marqué par les tensions persistantes entre Félix Tshisekedi et Martin Fayulu, s’intensifie, notamment en raison des divergences sur la gestion de la crise sécuritaire à l’Est du pays.