Les bureaux d'enrôlement des Congolais résidant en Afrique du Sud, France et Belgique sont ouverts. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé depuis mercredi 25 janvier, l’opération d’identification et d’enrôlement.
Pour la première fois, la République Démocratique du Congo fait participer sa diaspora au processus électoral.
Depuis Paris, la capitale de l'hexagone, le centre d’enrôlement est érigé dans l’enceinte de l’Ambassade de la RDC. Au total, 4 machines sont disponibles pour enrôler le plus grand nombre des Congolais résidant en France, a confirmé Roger Bimwala, membre de la plénière de la CENI.
«Tous se passe plus que prévu puisqu'on a une belle salle totalement réhabilitée pour l'accueil des Congolais résidant ici (France ndlr) en vue de leur inscription dans le fichier électoral. Seuls les Congolais disposant d'un passeport en cours de validité ou de carte consulaire peuvent s'enrôler», a-t-il dit au micro d'Actu30.
À Bruxelles, c’est Didi Manara Linga, le 2e Vice-président de la CENI qui a lancé l'opération d’enrôlement et d’identification des électeurs.
En Afrique du Sud, Patricia Nseya, a accompli le même acte, en demandant aux Congolais de s’approprier le processus électoral.
Ces opérations ont été aussi lancées par le Premier ministre Jean-Michel Sama, le même jour à Lubumbashi, pour les 9 provinces de la RDC (Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika) qui font partie de la deuxième aire opérationnelle.
Dans la capitale Kinoise, 25 jours des rattrapages ont été ajoutés par la CENI pour la première aire opérationnelle