Le coach des gardiens de la formation soudanaise d'Al-Hilal Omdourman, Eugène Bulayima revient sur les événements qui entourent la guerre soudanaise. Pour ce dernier, ces événements se sont révélés horribles surtout lorsqu'il fallait penser aux moyens de s'échapper de cette guerre et en sortir sain et sauf.
Une déclaration faite le lundi 15 mai à Kinshasa après son atterrissage à l'aéroport international de Ndjili.
"Nous habitions juste à côté de l'aéroport et Lilepo et sa famille étaient vers l'aéroport. Nous avons vraiment souffert (...) la veille, on a joué un match tard et on est rentré moi et le coach Ibenge, les autres sont allés chez eux. Nous en rentrant, il y avait des barrières, on voyait quelque chose de louche, mais nous nous sommes dit peut-être c'est quelque chose d'inhabituelle. Le matin, on devrait jouer le lendemain, il y avait des feux d'artifice et nous, on croyait que c'est peut-être dû à la fin du ramadan. Et je vois le coach Ibenge m'appeler pour me signifier qu'aujourd'hui il n'y a pas entraînement en me disant qu'ils ont reçu un message que le pays était en guerre " raconte-t-il en ayant un air nostalgique.
Il poursuit en disant :
" On ne pouvait rien, on est resté à la maison jusqu'à ce que le bombardement ait commencé. Et puis moi le côté où j'étais, c'est le coin où les milices avaient pris, ils ont commencé à bombarder l'aéroport", a-t-il révélé.
Par ailleurs, le coach des gardiens a fini par expliquer les conditions dans lesquelles ils ont quitté le Soudan pour l'Egypte avant d'atterrir à Kinshasa. Ce dernier précise qu'ils se sont d'abord dirigés vers Omdourman par un bus sur ordre de l'ambassade de la RDC en Égypte. Et ensuite, ils ont pris un autre bus en partance pour la frontière, telle que demandé par l'ambassade.