Les différents acteurs de la société civile, réunis durant trois journées des réflexions au centre d'étude pour l'action sociale (CEPAS) à Kinshasa, ont identifié plusieurs problèmes empêchant la tenue des bonnes élections prévues, sauf imprévu, en décembre de l'année en cours.
Ils ont évoqué notamment : la dissension politique, la tentative de politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la montée de discours de haine tribale.
Dans son discours au terme de ses assises, le directeur de CEPAS estime que les remèdes à tous ces obstacles précités demeurent la volonté politique et citoyenne des principaux acteurs.
" Nous avons essayé ensemble de réfléchir sur les pistes des solutions qui devrons permettre aux citoyens congolais de se réapproprier les processus électoraux (...) nous avons tous compris qu'il se dresse encore sur la route qui mène vers les élections de décembre des nombreux écueils que les différents pénalistes ont épinglé dans les riches échanges que nous avons eus avec eux. Ces écueils sur notre route électorale se nomment dissension politique, tentative d'inféodation de la cour constitutionnelle, politisation de la CENI ", a expliqué, Alain nzadi avant de proposer quelques pistes de solutions en ces termes " la solution fondamentale à tous ces écueils reste la volonté politique et citoyenne des principaux acteurs concernés dans les processus électoraux à aller de l'avant et à privilégier l'intérêt supérieur de la nation", a-t-il recommandé.
Tenues durant trois jours soit du lundi 29 mai au mercredi 31 du même mois, ces assises organisées par le CEPAS à l'occasion de « journées sociales » 2023 ont eu comme thème "S’approprier un processus électoral mal engagé : pistes de réflexion et d’action".