La société de covoiturage YANGO a été suspendue par le gouvernement togolais le jeudi 17 octobre 2024, en raison d’activités jugées "illicites". Cette mesure intervient alors que YANGO, filiale du géant technologique russe Yandex, gagnait du terrain dans le pays, concurrençant des acteurs locaux comme la société des Transports Gomez, basée à Lomé.
Dans un communiqué, le ministère des Transports du Togo a indiqué que YANGO a lancé ses opérations sans respecter les procédures et autorisations administratives requises. Cette suspension vise à assurer le respect de la réglementation en vigueur dans le secteur du transport et à préserver la concurrence équitable.
Nous avons contacté le directeur général de YANGO RDC, il n'a pas souhaité commenter cette décision. Cependant, la société a été confrontée à des suspensions similaires dans d'autres pays africains, notamment au Cameroun en 2023, pour non-conformité aux normes de transport. Après des négociations et des ajustements, YANGO avait finalement été autorisé à reprendre ses activités.
Présente dans 12 pays africains depuis 2018, YANGO continue de s’imposer sur le marché du covoiturage malgré des défis réglementaires en Algérie, Angola, Côte d'Ivoire, Ghana, Maroc, Mozambique, Namibie, Sénégal, Togo, Zambie, et RDC.