Le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau a déclaré, dimanche 23 juillet, à l'occasion du lancement du concours, pour les postes des inspecteurs generaux, des contrôleurs généraux et des agents administratifs au sein de son ministère que ce concours « marque la fin d'un système de recrutement basé sur les recommandations politiques pour laisser place à la méritocratie.»
Il a fait cette déclaration dans le local 9 de L'Université protestante au Congo (UPC) à Kinshasa.
« Ce concours s'inscrit dans l'option de procéder au rajeunissement qualitatif des administrations. Ce rajeunissement se fait sur base de la méritocratie. Nous sommes entrain de tourner une page de l'histoire administrative de notre pays parce qu'en réalité, nous assistons à la chute d'un système qui était fait des privilèges, des recommandations qui sont souvent politiques. Et ce système laisse la place à la méritocratie », a-t-il indiqué.
Avant de poursuivre : « nous voulons offrir les chances à toutes catégories des personnes. Comme je l'ai toujours dit que l'enfant d'une vendeuse de braise puisse avoir les mêmes chances que l'enfant d'un ministre ou d'un parlementaire. »
Au total, 21 511 candidats sur l'ensemble du territoire national et 11 000 à Kinshasa ont pris part au concours de recrutement au sein de l'inspection générale de travail pour les postes des inspecteurs généraux, des contrôleurs généraux et des agents administratifs.
Pour l'épreuve de Kinshasa, un grand retard a été observé dans tous les 3 centres de passation de test écrit. En effet, les épreuves qui devraient débuter à 9h00, ont finalement débuté à 12h à l'UPC et l'Institut supérieur de commerce (ISC) ainsi qu'à 13h à l'Institut supérieur pedagogique et technique de Kinshasa (ISPT-Kin).