Koffi Olomidé s’est fait vacciner contre le Covid-19, vendredi 12 mars 2021, à Paris où il séjourne. C’est sur ses réseaux sociaux que l’artiste a publié une vidéo de cette séance de vaccination. Sur la vidéo postée sur Instagram, Koffi met en scène cette séance de vaccination dans le but de sensibiliser ses fans à faire comme lui.
Devant le médecin, l’artiste présente sa carte vitale (assurance), indique sa date de naissance et affirme ne pas avoir d’antécédents médicaux connus et se sentir bien. Le médecin lui annonce ensuite le vaccin qui va lui être administré : AstraZeneca, celui du laboratoire britannico-suédois.
« Il fallait que l’un d’entre nous donne l’exemple. Tant qu’à faire, autant se faire vacciner. Les chercheurs se sont donnés du mal, et si nous allons tous comme ça rejeter leurs efforts, je ne trouve pas ça correct. Je pense qu’on a tout à gagner à se faire vacciner », affirme le porte-étendard de la rumba congolaise avant de dégager son épaule pour l’injection.
Pour l’occasion, Koffi rappelle son spectacle prévu en début d’hiver à Paris.
« U-Arena nous voulons tous y être, c’est le concert de ma vie, de votre vie, de notre vie. Si nous sommes 42 000 à nous faire vacciner, on est peinard », dit l’artiste qui espère vivement se produire à La Defense Arena (42 000 places assises) le 27 novembre 2021 après une première tentative ratée en février à cause des restrictions des rassemblements publics en France depuis le début de la pandémie.
En RDC, la campagne de vaccination annoncée pour le 15 mars 2021 a été reportée à une date ultérieure. Le ministre de la Santé, Dr Eteni Longondo l'a officiellement annoncé samedi 13 mars en début de soirée. Cette opération n'interviendra pas avant la conclusions des enquêtes menées en Europe sur les effets secondaires rapportés par certaines personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca, a indiqué M. Longondo. Grâce à l'initiative de solidarité internationale Covax, la RDC a reçu début mars 1,7 millions de doses de vaccin destinés prioritairement au personnel soignant, aux personnes âgées de plus de 55 ans et celles ayant des maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension ou les maladies cardio-vasculaires.
Malgré les suspensions et le retardement de l’administration du vaccin d’AstraZeneca dans certains pays européens à cause des présumés effets secondaires liés à la formation des caillots sanguins, le comité d'évaluation des risques de pharmacovigilance de l'Agence européenne des médicaments est formel : « Les bénéfices du vaccin continuent de l'emporter sur ses risques et il peut continuer à être administré pendant que l'enquête sur les cas d'événements thromboemboliques se poursuit ».