L’organisation Forbidden Stories, en partenariat avec Amnesty International et des médias du monde entier, a révélé dimanche 18 juillet 2021, les utilisations faites par les clients de l’entreprise israélienne NSO, qui commercialise le logiciel de surveillance Pegasus. Selon le site Liberation, le consortium a dévoilé une fuite de plus de 50 000 numéros de téléphone sélectionnés pour être surveillés partout dans le monde entier.
D’après RFI, les organisations Forbidden Stories et Amnesty International avaient sélectionnées les numéros d'au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d'entreprise, qui ont été espionnés via ce logiciel de la société israélienne NSO Group. Le même média affirme que le contact d'un chef d’État et deux dirigeants de gouvernement européens, des princes et des princesses, des chefs d'entreprises, des généraux, ont été aussi ciblés par ce logiciel de surveillance. Il s’agit des personnalités du Mexique, de l’Inde, du Maroc, de l’Arabie saoudite, du Togo, ou encore de la Hongrie. Cette enquête démontre aussi que des agences gouvernementales à travers le monde ciblent leurs propres citoyens ainsi que des personnes extérieures à leur pays.
La société NSO nie toutes accusations à son encontre:«NSO Group nie fermement les fausses accusations portées dans cette enquête. Ces accusations sont pour beaucoup des théories non corroborées.», a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux.
NSO Group Technologies est une entreprise israélienne de sécurité informatique fondée en 2010 par Niv Carmi, Shalev Hulio et Omri Lavie, et implantée à Herzelia en Israël.